anarchitectes

http://virb.com/warsawwasraw

c’était plus proche des ramones avant marx mallows.

c’est quoi ce genre de musique,connais pas…

Vous avez remplacé les deux chanteuses par des petits chiens ? C’est concept !

Hé chuck, ce serait peut-être pas mal de préciser qu’il s’agit d’un mix prises guitares-batterie avec voix superposées et pas une compo/chanson/morceau à proprement parlé.
Bonne conférence sur les usages multiples du larsen. C’est bruitiste mais l’enregistrement rend tout ça à peu près compréhensible, je décerne un +1 pour les voix accolées aux larsens pendant que tu malmènes ton pattern de batterie. Sympa la tournure que ça prend vers le dernier tiers. Beau face à face final entre ta batterie et la guitare qui crépite.

Chuck t’es fort !

C’est sympa sinon !

en plus on se cultive

Hannah Arendt, née Johanna Arendt le 14 octobre 1906 à Linden (Allemagne) et morte le 4 décembre 1975 à New York (États-Unis), était une universitaire allemande naturalisée américaine connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme et la modernité d’un point de vue philosophique et historique. Souvent qualifiée de « philosophe », elle refusait ce terme au motif qu’il suppose une réflexion sur « l’homme » alors qu’elle travaillait sur les hommes ; elle se désignait elle-même comme professeur de théorie politique, ou political theorist.

Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique occupe une place importante, de par ses livres majeurs, Les Origines du totalitarisme (1951) et Condition de l’homme moderne (1958).

Son père était ingénieur de formation et sa mère pratiquait le français et la musique. Des deux côtés, les grands-parents étaient des juifs réformés. Son père meurt en 1913 de la syphilis.

En 1924, après avoir passé son Abitur — équivalent du baccalauréat en Allemagne — en candidate libre avec un an d’avance, elle étudie la philosophie, la théologie et la philologie classique aux universités de Marbourg, Fribourg-en-Brisgau et Heidelberg. Élève de Heidegger, de Husserl puis de Karl Jaspers, elle révèle une brillante intelligence et un non-conformisme encore peu commun.

En 1925, sa rencontre avec Heidegger sera un évènement majeur de sa vie, tant sur le plan intellectuel que sentimental. Elle est très jeune et voue une admiration sans bornes à son maître, de quinze ans son aîné. Celui-ci, pourtant habitué à conquérir ses étudiantes, tombe sous le charme. C’est le début d’une relation secrète, passionnée et irraisonnée, qui laissera des traces chez Hannah toute sa vie. Mais si la pensée du maître l’impressionne, la position ambigüe de Heidegger à l’égard du judaïsme l’amène bientôt à interrompre leur relation. Elle déménagera à Fribourg-en-Brisgau pour devenir l’élève de Husserl, mais probablement aussi pour s’éloigner de son ancien amant. Puis elle suivra l’enseignement de Karl Jaspers à Heidelberg sous la direction duquel elle rédige sa thèse sur le Concept d’amour chez saint Augustin. Elle restera fidèle à la pensée de Heidegger, par-delà la guerre et l’exil, et se fera l’infatigable promoteur du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis.

En 1929, elle épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré dans le milieu universitaire. La même année, elle obtient une bourse d’études qui lui permet de travailler jusqu’en 1933 à une biographie de Rahel Varnhagen, une juive allemande de l’époque du romantisme, qui ne paraîtra qu’en 1958. Sous l’influence de Kurt Blumenfeld, président de l’organisation sioniste, elle prend conscience de son identité juive, alors que Jaspers prétendait la faire adhérer à « l’essence allemande » de Max Weber. Chargée par Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée par la Gestapo et relâchée faute de preuve.

En 1933, elle quitte l’Allemagne pour la France où elle participe à l’accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Depuis Paris, elle milite pour la création d’une entité judéo-arabe en Palestine. Elle facilite l’immigration des jeunes juifs vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie avec Heinrich Blücher, un réfugié allemand, ancien spartakiste.

Au début de la Seconde Guerre mondiale et suite à la victoire éclair de l’Allemagne sur la France, elle fuit au sud de ce pays, à Montauban puis effectue divers voyages à Marseille pour y obtenir un visa pour le Portugal grâce au Centre américain d’Urgence de Varian Fry. Elle part en train pour ce pays et vit quelques temps à Lisbonne dans l’espoir d’un bateau pour l’Amérique. À l’issue d’une traversée éprouvante, elle gagne les États-Unis en 1941. Dans une situation de dénuement total, devant absolument gagner de l’argent, elle trouve un emploi d’aide à domicile dans le Massachusetts et envisage de devenir assistante sociale. Mais elle décide finalement de regagner New York et y devient billettiste dans plusieurs journaux. Elle sera ensuite professeur de philosophie politique. En 1951, elle publie son livre Des Origines du totalitarisme.

En 1961, lors du procès du chef nazi Adolf Eichmann, elle voit en lui l’expression de la « banalité du mal ». Elle couvre le procès à Jérusalem, et ses articles vont nourrir une polémique.

En 1966, elle apporta son soutien à la pièce de théâtre de l’allemand Rolf Hochhuth, « le Vicaire », œuvre qui déclencha une violente controverse en critiquant l’action du pape Pie XII face à l’holocauste.

Elle meurt le 4 décembre 1975 à New York. Lors des obsèques, son ami Hans Jonas après avoir prononcé le kaddish lui dira : « Avec ta mort tu as laissé le monde un peu plus glacé qu’il n’était. »

ah oui!

ça va tu te chies pas sur ta batterie