Alors que le projet était entre les mains d’ Alexandre Aja — réalisateur français exilé à Hollywood et fils d’ Alexandre Arcady —, le film Black Hole sera finalement mis en scène par David Fincher.Le réalisateur de Seven et Fight Club s’ attaquera donc dans les prochaines semaines à l’ adaptation du comic book éponyme de Charles Burns, œuvre se situant dans le Seattle des années 70 où une bande de jeunes contracte une étrange maladie les transformant en mutants.C’ est la deuxième fois que Fincher s’ attaque au genre fantastique, après son premier film, Alien 3, réalisé en 1991.
Les dates du tournage ne sont pas encore fixées, mais d’ ici là, nous pourrons découvrir la nouvelle œuvre de Fincher déjà en boîte et qui sortira fin 2008 : The curious case of Benjamin Button, pour lequel il a retrouvé son acteur fétiche Brad Pitt, et une nouvelle venue dans son univers, Cate Blanchett.
Ce film a intérêt à déchirer.
Malgré David Fincher en réalisation, collés au scénario on a Roger Avary et Neil Gaiman (de bons gars qui ont quand même commis Beowulf) et derrière le producteur de Batman Forever, tout ça pour MTV films donc je ne sais pas trop à quoi m’attendre.
J’espère que la photo sera incroyable et que le film ne sera pas qu’un concentré frustrant du livre.
Curieux de voir aussi s’ils vont diluer l’esprit de Burns pour en faire un truc plus accessible au grand public ou viser les lecteurs de BD indépendante en espérant ratisser un peu plus large.
Un univers réaliste bousculé par des éléments de science-fiction horrifique et des indices mystiques qui se glissent dans les pages sous forme de rêve ou de visions.
L’esthétique est sombre, irréprochable. Le trait est précis, contrasté, détaillé. Ce contrôle absolu du dessin rend le concentré de symboles et de délires traumatiques intelligible et captivant.
Etats-Unis, années 70. La population adolescente d’une ville est progressivement contaminée par un virus transmis sexuellement qui engendre des mutations plus ou moins visibles suivant ses victimes. Les effets vont de la pousse d’une petite queue dans le prolongement de la colonne, à un faciès déformé par des excroissances bubonesques.
Le phénomène entraine la marginalisation des plus marqués, qui se réfugient et survivent dans les bois en périphérie de la ville.
La contamination ne fait finalement que mettre en lumière la violence des existences banales d’adolescents tourmentés par l’ennui et ses recours faciles, qu’ils soient sains, défigurés, ou dissimulant les marques de « la crève ».
Un comic book culte, tout simplement. Perso j’aime pas le style graphique donc j’ai pas lu.
Le truc de ouf c’est quand meme Neil Gaiman au scenar, LE auteur de comics du millénaire. A l’origine c’est un auteur de romans, qui s’est mis à faire des adaptation comics de ses romans, puis a pondu des best seller du comics comme Sandman, Les Eternels (la suite des Eternels de Jack Kirby, LE dieu du comics, qui a inventé les xmen, les fantastic four etc…) ou Marvel: 1602 (le monde marvel revisité comme si les super heros qu’on connait avait surgi au 17ème siècle). Un vrai touche à tout qui écrit pour la tv, le cinoch, et meme pour Alice Cooper lol.
Pour Burns, tu peux choper Black Hole, sinon ya son film en ce moment, Peur du noir ou je sais plus quoi.
J’ai un peu peur que l’esthétique du film singe maladroitement celle du livre, par contre je pense que les scénaristes vont pouvoir se faire plaisir avec le mélange visions/flash-backs/perspectives multiples et autres procédés bien actuels dont le bouquin est truffé.