un jeune va voir son pere (veuf) dans sa baraque au milieu du trou du cul des states, pendant les vacances d’été, et le retrouve en compagnie d’une nana super jeune et à forte poitrine.
Puis il découvre que son père sculpte des femmes partir de viande. Et que la femme qui vit avec son père, et qui décèdera sans explication, était une prostituée.
Le père sera soupçonné, mais c’est sans compter la présence d’un « être » étrange dans le ranch =)))
génial, kitsch, mauvais goût, comique, gore, on est assez loin de Pocahontas 2, autre film sur lequel Yudis a bossé…
Ouais j’ai pensé la même chose !
Je viens de lire plusieurs chroniques du film, apparemment c’est un hommage au Russ, avec plein de clins d’oeil à ses films.
« Pervert ! affiche clairement sa filiation avec la sexploitation, et lorgne tout particulièrement vers le cinéma de l’un de ses plus grands artisans : l’inénarrable Russ Meyer. Un lieu de tournage évocateur (le ranch où fut tourné Faster pussycat kill !kill !), des clins d’œil appuyés (la séquence du fermier de SuperVixens est reprise presque telle quelle), un casting peuplé d’actrices fortement poumonnées et peu farouches, des bruitages cartoonesques, l’hommage est limpide. Jonathan Yudis poussera le vice jusqu’à reproduire des visuels extrêmement proches de ceux de Meyer, ceci grâce à un gros travail sur la photographie (utilisation d’une vieille pellicule super 16 qui n’avait jamais servi, couleurs vives) et une mise en scène déférente (jeu sur les angles et gros travail de découpage, interludes dévêtus). En élève très appliqué, Yudis parvient, au final, à installer une ambiance filmique très similaire à celle qui irradiait les œuvres du grand Russ. »
Je viens de le voir et c’est génial. Y’a tout : les gros seins, la vulgarité, les ploucs du fin fond des états unis, les organes génitaux en plastoc, le désert, les bruitages idiots, le garagiste nazi homosexuel, et surtout les innombrables plans en contre-plongée si chers au vieux Russ. Ya même le vieux noir chéper qui fait des rimes que j’ai croisé un soir dans le métro.
Il parait que c’est une véritable merde, je veux bien que ce soit stylé d’aimer ce film, mais si jamais j’ose finalement le regarder et que c’est vraiment une sale petite merde, je vous mépriserai au plus haut point