Cinéma sud-américain

Je ne sais pas si ce sera accepté par les modos, m’enfin je pense qu’il y a une certaine identité dans le cinéma sud-américain, et que beaucoup de films valent la peine.

Je commence par les immanquables :

NUEVE REINAS

Une tuerie absolue, avec l’un des meilleurs acteurs au monde selon moi, l’argentin Ricardo Darín. Deux petits malfrats sans ambition s’associent pour plumer un magnat local. Des dialogues de dingue, une fin monumentale, etc… Par contre, même si vous parlez espagnol couramment, sous-titres obligatoires : c’est un film argentin (donc comme à Séville, on ne prononce par les « s » en fin de mots, mais en plus en utilise « vos », et il y a des expressions locales et de l’argot dans tous les sens).

Extrait, le fameux coup du billet de banque déchiqueté, connu de tous les petits arnaqueurs :

[video]http://www.youtube.com/watch?v=yVa6n_0pxPc&feature=related[/video]

Y TU MAMA TAMBIEN

Mexicain, très drôle, deux gamins amènent une daronne en bagnole à la mer, en espérant la niquer. Sur la route, beaucoup de choses vont changer. Ca parle mexicain, donc très lentement, c’est facile à comprendre même sans sous-titres. Beaucoup de vannes et de gros mots.

AMORES PERROS

Un accident de voitures qui va changer la vie de beaucoup de gens. Très triste, filmé de façon bien dynamique, avec de supers acteurs.

C’est tout pour le moment, je reviens vite avec un message entièrement dédié à mon idole Ricardo Darín (El Aura, Carancho, Un Cuento Chino, El Secreto De Sus Ojos), et plein de films comme Tropa de Elite (Brésil), El Hombre de Al Lado, Ladron Que Roba a Ladron, Pizza Birra Faso, Cronos, El Metodo, Maria Full Of Grace, Nicotina, Paraiso Travel, Diarios de Motocycleta, etc…

Bon, je passe en coup de vent sur le forum, et que vois-je ? Aucune réponse !

Purée, mais dès que ça parle pas Jawbreaker et snickers Nike en faux-cuir vegan-friendly, y a décidément plus personne. Heureusement que, comme disait Van Gogh, je ne l’entends pas de cette oreille.

Je viens de me voir ce film :

Pas mal du tout. Un chinois s’apprête à demander sa copine en mariage, lors d’une tite excursion romantique en bateau. C’est là qu’une vache tombe du ciel, et tue la dame en question. Le chinois, qui s’appelle Jun, part alors en Argentine vivre avec son oncle. Il débarque à Buenos Aires sans parler la langue, se perd complètement, et finit par tomber sur Roberto, interprété par le grand Ricardo Darin. Ce dernier joue un petit commerçant bourru et qui vit comme un militaire, seul dans sa grande maison. Malgré la barrière de la langue, les deux types n’arrivent pas à réellement communiquer ni à se comprendre. Jusqu’à ce que le film avance, et que quelque chose les réunisse. Ca finit plutôt bien, tout le monde parvient à se débrider (Ahahahaha… le chinois… se débrider).

Le pire dans tout ça ? Le film est tiré d’une histoire vraie.

C’est un peu long au début, mais assez marrant ensuite (Copyright Calif78). Par contre, sous-titres obligatoires, à moins d’être familier des « vos / boludo / pelotudo / dale / etc… »

Tout le monde s’en branle, mais voilà.