Groupe culte de la scène indé américaine, Planes mistaken for stars pratique un rock sombre et torturé aux guitares acérées et aux rythmiques héritées du Punk. Souvent associé à la nouvelle scène screamo, le groupe s’en détache en sortant des disques sur les labels américains les plus exigeant tels que No Idea (Against me!, Hot Water Music) et Deep Elm (Brandtson, Latterman). Ils ont tourné avec une liste impressionnante de groupes incluant Converge, Isis, Thursday, Dillinger Escape Plan ou Alexisonfire. Une vraie formation de scène qui rivalise avec les légendes du genre! Une 1ere date en France et une exclusivité pour Paris.
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Seanews (fr)
Fiers défenseurs d’une scène post punk française et européenne qui tisse des liens entre poitiers (avec leurs potes de Loisirs, Epileptic…), la région parisienne et l’allemagne, Seanews revient avec l’ajout d’un nouveau guitariste (celui de Use of Procedure) et l’envie d’en découdre à nouveau. Un savant mélange rock’n roll hérité de Fugazi, Q and Not U, les Savy Fav…
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Danishmendt (fr)
Remarqué précédemment aux côtés d’Overmars à Paris et ailleurs, le jeune groupe parisien navigue dans les mêmes eaux troubles qu’Isis ou Cult of Luna. Une musique habitée et audacieuse par une des formations parisiennes à suivre de près.
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Jean Va Bruler (fr)
Comme son nom étrange l’indique, ce groupe parisien pratique une musique hors norme, expérimentale, bruitiste voire déconstruite qui risque de marquer les esprits pour une première fois sur une grande scène. Une nouvelle découverte du label Distile à qui l’on doit déjà le premier album de Looking for John G et celui à venir de One Second Riot. une preuve supplémentaire de l’inventivité de la scène noisy et non formatée française.
preventes: 9,60 euros
sur place:10 euros
BATOFAR QUAI FRANCOIS MAURIAC
METRO BNF
Ouverture électro-acoustique barrée en slip et costume trois pièces avec Jean Vas Bruler, qui décoiffe par la maitrise des instrus et déroute par l’originalité des compos et de la démarche. Des incursions bruitistes et autres vrombissements éléctroniques viennent s’accoupler à la batterie, a la clarinette et au saxophone, avec en guise de cerise sur le gateau une projection vidéo pendant le concert. Un groupe multimédia donc, pas mal foutu et drôle dans le genre dense et bruyant.
Danishment, du rock lourd qui fait vibrer les organes. J’ai été vraiment surpris par la masse de son que le groupe envoyait, puis avec cette voix (énorme) ça passait plutôt pas mal. Pas vraiment ce qui me fait sauter aux murs mais un bon groupe pour quiconque aime se tenir dans la trajectoire d’un réacteur d’avion au décollage.
Beaucoup plus sympathiques, Seanews ramènent leur touche rock pop nerveuse, pas de doute on peut ranger ça à coté de Loisirs, ça fait remuer les fesses et les mélodies sont légions. Les musiciens assurent tous, le batteur se démène avec énergie et précision entre les cymbales brisées, et les voix ont tout pour convaincre.
Ca me fait penser à Challenger donc j’ai envie de trouver ça bien.
Enfin, les vrais américains avec les cheveux longs prennent le taureau par les cornes, mais c’est pour l’achever à gros coups de rock saturé et sombre, de boucles de guitares swingantes, acérées et monstrueusement pesantes, le genre de chose qu’on pourrait entendre dans le fond d’un cauchemard et qui donne une envie assez irrépressible de se torde les jambes dans tous les sens. Puis comme si ça suffisait pas les mecs ont une putain de présence.